Quatre organisations (le Comité national pour la défense des libertés et de la démocratie, Avocats sansfrontières, EuroMed Droits et l’Institut Attahrir pour les politiques du Moyen-Orient) ont déposé une plainte conjointe auprès du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire. Cette plainte est introduite au nom de huit prisonniers politiques détenus arbitrairement pour un prétendu « complot contre la sécurité de l’État ». Il s’agit de Khayem Turki, Chaïma Issa, Abdelhamid Jelassi, Issam Chebbi et GhaziChaouachi, Ridha Belhaj, Jaouhar Ben Mbarek et Lazhar Akremi.
Pour rappel, les accusations portées contre ces personnalités politiques sont graves :”appartenance à une organisation terroriste, complot contre la sûreté de l’État et tentative de renversement du gouvernement”, autant de crimes passibles de la peine de mort.
Le Comité de défense des personnalités politiques a publié un communiqué confirmant la vacuité des dossiers et l’absence de preuves, estimant que l’incarcération de ces personnes résultait de la soumission des juges d’instruction aux diktats de l’autorité de tutelle.