Qui sommes nous

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a propos de CRLDHT

Créé en 1996 par des militant.e.s de différents horizons et nationalités, le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie -CRLDHT (Le Comité) s’emploie à répondre à un besoin impératif de respect des droits humains et des libertés comme priorité absolue pour aborder les autres questions d’ordre politique, économique, social, culturel, environnemental. Outre aux statuts, il est demandé à chaque adhérente et chaque adhérent de souscrire explicitement à cette charte sachant que toute demande d’adhésion doit être introduite par le parrainage d’un membre fondateur et un.e membre.

Le Comité a été actif depuis sa création en 1996 en initiant des actions de solidarité et de soutien aux victimes de la répression de toutes sensibilités et de tous horizons : qu'il s'agisse de défenseurs des droits humains, de féministes, de syndicalistes, de citoyens, de journalistes, d'avocats, d'artistes, d'écrivains, d'opposants politiques. Il a contribué au renforcement de la société civile tunisienne par un réel approfondissement du débat démocratique en son sein. Il a acquis la capacité de fédérer les différents secteurs du mouvement démocratique autour d'une défense inconditionnelle des personnes menacées en raison de leurs opinions politiques ou de leur conscience, notamment pendant la période la plus sombre de la dictature de Zine Al Abidine Ben Ali.

Le Comité a accumulé une expérience et accompli un travail important de documentation sur les violations et le plaidoyer. Il entretient en Tunisie des liens de partenariat avec toutes les associations tunisiennes. De même qu’il a également développé des relations avec des organisations françaises, arabes et internationales œuvrant dans le domaine des droits de l'homme.

Depuis le coup d’état constitutionnel du 25 juillet 2021 commis par Kaïes Saïed, le Comité a décidé de redéployer sa dynamique et sa stratégie dans le but de relayer et de soutenir les acteurs de la société civile en Tunisie afin de rétablir l’état de droit et la démocratie dans le respect des droits humains. En effet, la situation est marquée par la rupture du processus de transition démocratique engagé en 2011 et par un régime d’exception qui concentre les pouvoirs entre les mains du chef de l’Etat signifiant le démantèlement de tout ce que le pays a laborieusement construit depuis 2011 (parlement démocratiquement élu, Conseil supérieur de la magistrature, Instance électorale indépendante, Instance de lutte contre la corruption, etc.). L’objectif du pouvoir est d’instaurer un régime autocratique sur la base d’une constitution rédigée par le seul chef de l’Etat impliquant la mise au pas des magistrats et du pouvoir judiciaire, le rétrécissement du périmètre des libertés d’expression et d’information (décret 54) dans un climat où se déploie la répression policière. Un processus électoral perverti (une instance électorale non indépendante et une loi électorale au service de son concepteur) vise à donner une légitimité à ce processus de restauration attentatoire aux libertés et aux droits humains.

Dates clés de l’Histoire de la gauche tunisienne :

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